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Diversité et non discrimination

Responsabilité Sociale de l'Entreprise et Développement Durable dans l'histoire de la Qualité Totale

 

La  gestion de la qualité (lien à suivre) :

Ce tableau situe la diversité, partie prenante du développement durable et de la RSE, dans le prolongement de la politique de qualité totale. (Synoptique THEMANAGER   

Liens en rapport : 

 - Les organisations

       - La culture organisationnelle  

       Notions de groupe

 

 

Historique qualité

 

Faits marquants

  

       Début 20e siècle

       Période inspection

 

 

 - Naissance de l’organisation scientifique du travail sous le Taylorisme en 1880 et contrôle qualité en 1924.

  - En psychologie du travail c’est la période du taylorisme , c’est à dire l’adéquation de l’homme à son métier (psychométrie, psychotechnique).

  - En accidentologie du travail c'est le constat en 1830 qui est suivi par le rapport du docteur Lois René Villermé en 1840 sur l'état physique et moral de la classe ouvrière. En 1893 la loi sur la sécurité du travail est votée, suivie de la naissance du 1er syndicat en 1900 et de l'élaboration du code du travail en 1910. 

                    1920 - 1950

    Période contrôle qualité

 

 

 - Contrôle statistique de la qualité en 1930 développée par Walter  A. Shewhart,  début des méthodes statistiques.

  - En psychologie du travail, à partir de 1920 c’est le début de la période des relations humaines initiée par Elton Mayo qui montre un intérêt pour l’humain au travail. (psychologie des organisations, travail sur le groupe).       

   - En psychologie ergonomique, à partir des années 40 commence  la période de l’Humann Engineering qui consiste à adapter la machine à l’humain.

- En accidentologie de travail, création de la sécurité sociale en 1945 création du régime de la S.S. et des comités d'hygiène et de sécurité en 1947 

 

                 1950 - 1970 :

 Période assurance qualité

                   

 

  - En 1950 introduction par William Edwards Deming  et Joseph Juran de la philosophie de la qualité dans le Japon de l’après guerre. Rejeté par les entreprises Américaines ce concept permet au Japon de construire son succès industriel. Objectif : donner  confiance en la conformité du produit.      

 - A partir de cette période se créer les outils de la qualité apportés aux processus diffusés par le Japonais Kaoru Ishikawa à partir de 1961. Prix Deming en 1951 au Japon. 

 -En accidentologie du travail c'est en 1976 que la loi cadre sur la conceptions des lieux de travail er sur l'organisation du travail est votée.

 

    1970 - 1990 :    

période qualité

 

             Depuis 1990 : 

période qualité totale, développement et excellence durable

 

 l'excellence durable c'est :

  1. le business excellence (leadership,  processus, produits, services et personnel)       

2. la maîtrise des  risques (stratégie, partenariat et ressources)      

 3. la responsabilité sociale de l’entreprise (personnel, clients et gouvernance)   

4. l'innovation permanente (performances clés) 

 

   - En psychologie du travail, nouvelle approche en 1970 du concept zéro défauts par Philip b. Crosby qui aboutit à la satisfaction des besoins des clients et  des_parties_prenantes.     

 - Début et évolution des normes qualité notamment la norme ISO 1400 et création de prix qualité en 1984 (prix Baldrige aux USA) et en 1992 (prix EFQM en Europe).  L'EFQM (European Foundation for Quality Management) est une fondation fondée en 1988 par 14 entreprises européenne, elle compte à ce jour plus de 700 membres.   

 - Les années 90 voient la qualité élargie à la satisfaction des clients internes et externes. C'est l'objectif qualité totale.  

Au niveau européen c’est le début de l’excellence durable

-  La responsabilité sociale de l’entreprise (1) (RSE ) s’étend vers la Responsabilité Sociale des Organisations en incluant la prise en compte de la diversité.     

- La qualité intègre la notion de développement durable (1), qui associe l’aspect social, économique et environnemental.                                             

 - L'égalité, la diversité et la non discrimination sont les outils qualitatifs (générateurs de performance clés) de l’organisation au sein de sa responsabilité sociétale dans le cadre d'une politique de développement durable.     

   - Objectifs à réaliser : intégration de la diversité culturelle et de la gestion des  risques psychosociaux (RPS) en tant que facteurs clés de succès au niveau de la RSE et de la culture d'entreprise. 

   - En accidentologie du travail, en 1982 création des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Le décret du 05 novembre 2001 impose le document unique d'évaluation des risques (transposé de la directive européenne sur la prévention des risques professionnels)

 

(1) Petit rappel : il y a une différence entre RSE (responsabilité sociale de l'entreprise) et  développement durable.    

L'Union européenne définit la RSE à deux niveaux.

1) Au niveau micro-économique*², la RSE est la contribution de l'entreprise au développement durable.

2) Au niveau macro-économique*³, la RSE est un moyen de rendre compatible le développement durable et l'économie de marché.

Le développement durable comprend les trois aspects suivant :

     -     Economique

     -     Social

     -     Environnemental

Exemple personnel : vous faîtes partie d'une association, vous respecter le tri sélectif et vous consommer d'une manière intelligente. Vous pratiquer le développement durable. 

Exemple organisationnel : votre entreprise pratique le mécénat, veille à la formation continue de ses salariés et veille à sa consommation d'énergie. Elle pratique le développement durable.   

 

micro-économie : c'est est la branche de l'économie qui prend comme objet d'études les comportements des agents économiques individuels (consommateur-entreprise) et  leurs relations sur les différents marchés où s'échangent les produits et les facteurs de production. (Wikipédia)

macro-économie : c'est l'approche théorique qui étudie l'économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques, le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation, etc. (Wikipédia)

 

 

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